Entretient avec Ma Reine

C'était lourd, oui, très lourd. Seul, il gravissait les marches de l'immense escalier noir, suffocant à cause de l'incroyable pille de parepasse qu'il transportait. Elle faisait presque le double de sa taille, pour sûr ! Enfin, plus que quelques marches, et... non, c'était bon, il était enfin arrivé devant la porte de la chambre de la reine. Sans prendre la peine de frapper, il poussa la grande porte du pied et pénétra dans la pièce pour rapidement poser sa pille de lettre et de feuilles diverses sur le lit, soupirant de soulagement. Il se redressa, le dos légèrement courbatu, et commença quelques étirements avant de se tourner d'un tournement de talon léger vers sa souveraine. Il s'inclina profondemment pour la saluer, puis releva la tête et remarqua qu'elle avait les cheveux mouillés ; elle devait sortir du bain.

-Bien le bonsoir, ma Reine, désolé de venir vous importuner mais votre secrétaire ma presque harcelé pour que je vienne vous porter ces importants papiers...

Il n'attendit pas de réponse, alla s'emparer d'une des feuilles et entoura les cheveux de la fillette avec afin d'entreprendre de les sècher. La feuille devait être complètement trempée et illisible, mais comme il ne savait pas ce qui se trouvait dessus, il s'en fichait complètement. Il jeta la feuille plus loin et s'empara d'une brosse, commençant à brosser ceux de sa suppérieure en chantonnant.

-Comment allez-vous aujourd'hui ? Vous avez bien dormi ?

La reine se détendait dans son grand bain. Elle venait de passer une nuit de cauchemarres. Elle était tombée au moins une dizaine de fois de la plus haute tour de son château, elle s'était fait tuée deux fois par le roi du chaos, qui depuis hier avait un visage, et dans son dernier rêve son mage, la seule personne à qui elle fesait confiance, l'avait transformée en cochon. Inutile de dire que l'humeur de la reine n'était pas très bonne.

Sahuen sortit de son bain chaud, qui n'avait rien changé à son humeur. Elle s'enveloppa d'en essui et se dirigea en chancelant un requiem vers sa chambre pour chercher ses vêtements, quand son mage favori entra avec un tas de papiers, qui dépassaient sa t^ete. S'était à ses chaussures magnifiques que la reine le reconnut.

-Bien le bonsoir, ma Reine, désolé de venir vous importuner mais votre secrétaire ma presque harcelé pour que je vienne vous porter ces importants papiers...

Sahuen se demandait comment son mage fesait pour toujours être de bonne humeur. Il venait de monter 3 étages du château avec un tas de papiers plus lourd que son chef-kok personnel, qui gouttait à tous ses préparations. Il fallait toujours qu'il prépare deux fois plus de pate que ce qu'il avait besoin, mais c'est gâteaux étaient les meilleurs du royaume. Le mage prit les premiers papiers de la pile et commença à essuyer ses cheveux.

-Comment allez-vous aujourd'hui ? Vous avez bien dormi ?

-Je vais aussi bien que j'ai dormi et j'ai dormi trèstrès mal. LA prochaine fois que tu comptes me transformer en cochon je te mords les fesse jusqu'à ce que je goutte ton sang! et j'espères qu'il goutte très bon! Dis, tu sais que le roi du chaos m'a visitée hier?

Sahuen s'énerva et prit la brosse des mains de son mage, pour qu'elle puisse le regarder en face.

Aral était certes un peu surpris par la réaction de sa souveraine, mais son sourire s'élargit quand elle évoqua un rêve de cochon et de sang. Il soupira, se gratta la tête et reprit l'air de rien la brosse le Sahuen pour continuer ce qu'il était en train de faire.

-Je pense, si vous permettez que je donne mon humble avis, que ce rêve n'a que deux significations ; soit vous pensez que je vais vous trahir, soit vous voulez du saucisson. Je vais vous en faire porter du bon pour votre petit déjeuner ^.^

Une fois fini, il posa la brosse sur le meuble et apporta les papiers qu'il déposa sur un bureau, sans doute plus conçu à cet effet que le lit. Il sortit d'un geste vif un stylo de la poche de sa veste et, une main derrière le dos, se pencha droit en avant à la hauteur de la fillette assise sur sa chaise, le stylo tendu juste devant elle. Elle s'en empara à contrecoeur et le mage tourna les talons, se dirigea vers le bureau et saisit la premier feuille de la pile de papiers. Un domestique arriva avec un plateau de nourriture. Aral n'avait pas eu le temps de demander un saucisson mais le repas de la reine était là. L'homme déposa le plateau à côté de la parepasse et repartit comme il était venu.

-Eh bien, eh bien, il va être temps pour vous de travailler après votre petit-déjeuner. Je souhaite vous assister dans votre travail, permettez-vous que je vous lise les réclamations ?

L'humeur de la reine se calma un peu.Son mag avait un drôle d'effet sur elle. Son éternelle bonne humeur était contagieuse. Il lui reprit la brosse et recommença à brosser ses cheveux, et cette fois-ci elle le laissait faire.

-Je pense, si vous permettez que je donne mon humble avis, que ce rêve n'a que deux significations ; soit vous pensez que je vais vous trahir, soit vous voulez du saucisson. Je vais vous en faire porter du bon pour votre petit déjeuner ^.^

La réponse de son mage choqua la reine. Comment pourrait-elle penser qu'il la trahissait? Si il y avait une seule personne dans ce monde à qui elle osait faire confiance, c'était bien lui! Elle n'osait même pas penser quel pouvoir il pourrait avoir s'il n'était pas digne de confiance. Il avait le droit, quand la reine était pas là, de changer toutes les loies du royaume, et même de se nommer le roi lui-même! mais s'il n'était pas digne de confiance, il l'aurait déjà longtemps fait, non? Sahuen fut prise par les doutes et se mit à signer le tas géant de papiers devant elle. Puis arriva son déjeuner.

-Eh bien, eh bien, il va être temps pour vous de travailler après votre petit-déjeuner. Je souhaite vous assister dans votre travail, permettez-vous que je vous lise les réclamations ?

Son mage était vraiment le meilleur des hommes, il était faux de douter à sa loyauté. Sahuen était plus que sûre, qu'il ferait tout pour elle et il n'hésiterait que s'il devaitsacrifier la vie de sa famille pour elle, ce qui n'était qu'une preuve de bonne santé mentale.

-Biensûr mon ami! et je crois bien que j'ai envie de saucissons pour mon diner, tant que tu ne me transformes pas pour en fariquer! Dis-moi de quoi réclament-ils encore, ces chères citoyens? J4espères que c'est assez important qour que je m'en occupe!

Le mage s'empara d'une des feuilles et la lut à haute voix, ajustant ses lunettes à la manière d'un maniaque.

"Ma chère Reine, je vous écris car je ne suis pas satisfait de quelques éléments concernant la vie dans ce palais. Je juge qu'il serait nécéssaire de changer les tentures dans le hall, elle sont d'un affreux mauvais goût, ainsi que..."

Il s'interrompit, reconnaissant étrangement cette requête. En réalité, il ne s'agissait autre que de la sienne, et il avait souhaité que la Reine la lise en son absence. Il souria d'un air assez bête en la rangeant en plein milieu de la pile.

-Excusez-moi, celle-ci n'est pas très importante... Héhéhé...

Il s'empara d'une autre, certes plus sérieuse, et entamma à nouveau la lecture. Après une petite demi-heure, il jeta un coup d'oeil à sa montre et se leva de la table sur laquelle il était assis. La moitié de la pile avait déjà disparu.

-Je suis vraiment désolé, ma Reine, mais il me faut vous quitter pour le moment. J'ai d'autres tâches à régler, concernant ma position. De plus, j'ai cru comprendre que vous aviez rencontré le Roi du Chaos... Veuillez s'il vous plaît ne pas hésiter à vous adresser à moi si des doutes vous assaillent ou vous tourmentent. Vous savez que je serai toujours là.

Un sourire étira ses lèvres, son habituel sourire bizarre. Il s'inclina en avant et se détourna, jetant un dernier regard vers la fillette avant d'atteindre la porte. Si le Peuple du Chaos venait à s'en prendre à leur Peuple, il ne faudrait pas tarder à réagir, et ce le plus rapidement possible.

Quand Aral entama la lecture d'une des lettres, Sahuen comprit immédiatement qu'elle venait du mage-même et en effet, le remarquant lui-même, il s'arrêtta de lire immédiatement. La reine sourit, en ne montrant aucune émotion, ce qu'elle avait apris pendant ses années de règne.

-Excusez-moi, celle-ci n'est pas très importante... Héhéhé...

Par contre, l'émotion du mage était facile à déchiffrer. On voyait très bien qu'il était gêné. Cette pille semblait ne jamais diminuer, mais quand Aral se leva d'un coup, la reine vit qu'ils avaient presque denouveau atteint sa lettre, qu'il avait remit un peu plus bas que le millieu de la pile.

-Je suis vraiment désolé, ma Reine, mais il me faut vous quitter pour le moment. J'ai d'autres tâches à régler, concernant ma position. De plus, j'ai cru comprendre que vous aviez rencontré le Roi du Chaos... Veuillez s'il vous plaît ne pas hésiter à vous adresser à moi si des doutes vous assaillent ou vous tourmentent. Vous savez que je serai toujours là.

et là c'était clair que le mage s'inquietait. LA reine n'avait jamais regrettée son choix du mage. Il était le plus dévoué de tous et jamais il ne la quittait d'un pouce. Il veillait toujours sur elle et avec lui elle se sentait en sécurité. Les gens dans son château pouvaient penser ce qu'ils voulaient, de toute façon s'était interdit par la loi qu'un mage, avec tant de pouvoir, devienne un roi et aucun mage ne pouvait changer la loi.

-Ca va, tu as la permission de t'enaller, je finirai la pile en ton absence, et je m'occuperai bien de votre lettre. Vos conseils sont toujours bons. Je vous doit de les suivre! JE vous parlerai de mon entretien avec le roi de chaos plus tard, pour le moment mes souvenirs sont confus.

La reine se retourna vers la pile énorme de lettres, dont neuf dixième étaient des pleintes, comme d'habitude.